Les Imposteurs

« je suis un tombeau irréprochable

une morte douloureusement parfaite

il n’y a rien à voir

qu’un désordre dans la voix

quelque chose d’autiste

je suis une affaire de présence »

Rim Battal, Vanessa Bell, Katia Bouchoueva, Anne-Marie Desmeules et Laure Gauthier lisent pour Les Imposteurs des poèmes de Kennedy sait de quoi je parle de Tania Langlais publié aux éditions Les Herbes rouges.

Par ordre de lecture : « le désordre compte ses boîtes » (Rim Battal), « ce que je donne à la pluie », « le dehors me cherche » (Laure Gauthier), « je suis déversée je cesse là », « il ne s’agit pas de prendre la mer » (Rim Battal), « tu n’as qu’à avoir froid » (Anne-Marie Desmeules), « je suis un boîtier difficile » (Laure Gauthier), « je suis un boîtier difficile » (Rim Battal), « je suis un boîtier difficile » (Anne-Marie Desmeules), « la faute d’une jeune fille », « quatre heure de l’après-midi », « dans l’éclat il faut voir quelques cheveux », « je découds les lèvres de ta bouche », « tout pas je m’applique », « la mémoire est une chambre absolue », « Kennedy si seulement », « tu respires peut-être », « il me reste une lumière à réussir » « le désordre compte ses boîtes » (Anne-Marie Desmeules), « bien sûr il y aura d’autres chambres », « soudain la grâce », « je défais ma coiffure les mèches », « ne dérangez pas le chat », « aucune place où pleuvoir », je cherche l’endroit où cacher », « je suis une espionne », « si je tombe devant vous », « le bout du monde ils ne savent pas », « Kennedy ne ressuscite personne », « la césure est sans repos », « je suis un tombeau irréprochable » (Vanessa Bell), « la beauté fragile de l’assaut », « je suis une bête je m’explique » (Rim Battal), « maintenant que je m’éveille », « j’aurai été la beauté satisfaite », « je fais mon lit jusqu’à personne », « les murs m’abandonnent » (Katia Bouchoueva), « ma robe achève » (Laure Gauthier), « je vous prie demeurez ici » (Rim Battal).

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