Depuis quelques années, parfois avec la complicité de Laura Vazquez [1], Arno Calleja creuse la veine du stand-up poétique. Commençons par le titre de son dernier livre solo, véritable pied de nez aux titres-tartes-à-la-crème (et tartes tout court) qui se voudraient (attention, je mets des guillemets puissance 100) « profonds »100 et sans doute « poétiques »100, des titres pondus par le service marketing plus que par l’autrice ou l’auteur eux-mêmes, qui n’ont sans doute lu qu’en diagonale le livre sur lequel figure leur patronyme comme une marque de chaussure de sport, assurant les ventes en tête de gondole. Un titre simple, donc. Personne d’autre n’aurait osé.