Vizille, 1975, deux collégiens rédigent une lettre antisémite à l’attention de leur professeur d’anglais, Monsieur Guez : « Vieux Juif, tu seras puni par le IIIe Reich. » Le narrateur, alors âgé de douze ans, leur fournit l’adresse. Quarante ans après les faits qui lui ont valu plusieurs jours d’exclusion, le narrateur, alors devenu traducteur du yiddish et de l’hébreu, écrivain et éditeur, reçoit un courriel d’un ancien camarade qui fait remonter à la surface ce souvenir douloureux.