Il était une fois deux écrivains, l’un allemand (Wim Wertmayer) et l’autre uruguayen (Joaquín Chiellini), qui publièrent exactement le même roman, portant le même titre : Une fois (et peut-être une autre). Deux premiers romans passés totalement inaperçus lors de leur parution, deux auteurs inconnus qui deviennent célèbres plusieurs années après la sortie de leurs ouvrages, non pas grâce à l’originalité de ces derniers mais parce que ceux-ci sont parfaitement identiques, telle est l’histoire que nous raconte l’écrivain grec Kostis Maloùtas dans son (premier) roman Une fois (et peut-être une autre), traduit par Nicolas Pallier et publié aux éditions Do.
La publication simultanée d’Une fois (et peut-être une autre) et de (x) fois s’inscrit dans la continuité d’œuvres telles que Marelle (Rayuela) de Julio Olivera, − non pardon, je veux dire Julio Cortázar, − roman qui a la particularité de pouvoir être lu soit de manière linéaire, soit de manière non linéaire en partant du chapitre 73 et en suivant l’ordre indiqué au début du livre, ou encore de La Maison des feuilles (House of Leaves) par Zampanò, de Mark Z. Danielewski, traduit par Claro [2].